Le séchage à la biomasse, innovation ou révolution?

Séchage des grains

Posté le 14 août 2024
Nous entendons souvent parler du séchage à la biomasse. Mais qu’en est-il vraiment? Est-ce que ça fonctionne? Est-ce avantageux? Est-ce que ça en vaut le coup?
Mathieu Phaneuf, président-fondateur d'Agrilog.

Oui, ça marche! Pour avoir discuté avec des producteurs du Québec, le séchage à la biomasse fonctionne très bien, mais requiert des installations importantes.

Historiquement, les fournaises à la biomasse disposaient d’un échangeur de chaleur pour transporter l’énergie vers le séchoir à grains. Bien que ces systèmes d’échangeurs de chaleur aient leur place pour les bâtiments de ferme (poulailler, garage, etc.), ils sont peu appropriés pour les séchoirs à grain.

Le séchage des grains demande une grande puissance de chauffage et une rapidité d’opération. C’est pour cette raison que des compagnies ont développé des fournaises spécialement conçues à cet effet. Par exemple, le BioDryAir est une fournaise sans échangeur de chaleur, où la sortie de la chambre à combustion est mélangée avec l’air extérieur puis dirigée directement au séchoir à grains. Des millions de BTU en moins de 10 minutes pour sécher des milliers de tonnes de maïs!

Niveau rentabilité, le coût de la biomasse forestière (copeaux de bois) varie entre 60 et 90 $/Tm. Vous sécherez de 25 à 40 Tm de maïs avec 1 Tm de copeaux. Donc un coût de séchage entre 1,5 \(et 3,6\) la tonne!

Bien que le coût d’acquisition d'un séchoir à la biomasse soit relativement élevé, si votre consommation énergétique initiale dépasse 60 000 $ par année, les économies réalisées grâce à la biomasse rentabiliseront rapidement l’investissement. De plus, des subventions sont actuellement disponibles au Québec et au Canada pour en accélérer l‘adoption.

Curieux d’en savoir plus sur cette révolution?

Poursuivez votre lecture sur le blogue d’agrilog.

Mathieu Phaneuf, président-fondateur d'Agrilog.